Création d’un ensemble de 3 logements collectifs en extension et surélévation d’un immeuble de bureaux.
La dynamique d’évolution de la population, fait du sujet de la densification urbaine en zone pavillonnaire, une thématique très contemporaine. Avec elle, se pose la question naturelle de l’intimité au sein d’un habitat collectif et plus largement au sein d’un bâtiment à usage mixte mais aussi celle de l’évolution architecturale de l’espace urbain et de sa continuité esthétique.
LE LIEU
Immeuble de bureaux avec espaces extérieurs, le bien est situé en zone pavillonnaire au sein de la première couronne parisienne, une zone qui supporte à elle seule 37 % des habitants d’Île de France et où le phénomène de densification de la population va croissant avec le temps.
L’IDÉE
Ce projet illustre parfaitement l’ensemble des problématiques inhérentes au phénomène de densification urbaine abordé ci-dessus en s’articulant autour d’un complexe architectural à usage mixte composé de trois logements collectifs.
Il s’agissait tout d’abord ici de changer la destination du bâtiment, initialement à vocation commerciale, en immeuble à usage mixte. Ce changement nécessitait quant à lui une complète réhabilitation, une surélévation du bâtiment ainsi que son extension. Des espaces extérieurs viennent compléter l’ensemble.
Le contexte pose plusieurs contraintes techniques : un chantier rapide, propre et aux nuisances minimales ainsi que l’intégration harmonieuse d’un bâtiment à usage d’habitations collectives en zone pavillonnaire.
LA RÉPONSE ARCHITECTURALE
Trois nouveaux logements collectifs ont été créés, dont un en surélévation. À l’arrière, l’ensemble s’ouvre sur un espace extérieur protégé de l’activité et du bruit de la rue.
Respectueux de l’harmonie architecturale de son environnement, le projet se fond naturellement dans l’esthétique des bâtiments environnants et les lieux de vie et d’activités privatifs se développent en cœur d’îlot.
Une structure autoporteuse en bois a été préfabriquée et revêtue d’une façade en briques moulées qui réinterprète les façades minérales des constructions voisines, et ce, afin de s’inscrire dans l’esthétique architecturale propre à la zone, tout en minimisant le temps de chantier effectif.
La cage d’escalier, créée directement dans le volume existant, installe une rythmique visuelle qui lie ensemble le bâtiment existant, l’extension ainsi que la surélévation.